Le Segur numérique a pour ambition – louable - «de généraliser le partage fluide et sécurisé des données de santé entre professionnels et avec l’usager, pour mieux prévenir, mieux soigner et mieux accompagner».
Plusieurs axes sont prévus afin de faciliter les échanges de données, particulièrement par l’utilisation du DMP avec un transfert de données automatisé.
Cela suppose une mise à jour de nos logiciels qui semble, si l’on en croit les éditeurs, complexes. Cette mise à jour est financée par l’état et ne devrait donc pas impacter le cout des logiciels pour les sages-femmes.
Dans un premier temps, le recours à des logiciels conformes à l’exigence du Segur numérique relèvera du choix des professionnels de santé mais deviendra progressivement opposable (pas de calendrier pour le moment).
Même si les éditeurs ont pris du retard, tout semble simple : un partage de données facilité entre professionnels de santé, entre professionnels et patient.e.s, une intégration rapide des résultats de laboratoire et autres documents reçus par messagerie sécurisée.
Tout cela sans cout supplémentaire pour les sages-femmes puisqu’un arrêté définit la « prestation ségur » qui couvre la mise à jour du logiciel (pas l’achat !), le paramétrage et la formation de la sage-femme.
Mais ...
