Depuis sa création, l'ANSFL mène une réflexion sur les conditions de la naissance en France. L'association souhaite voir se développer toutes les organisations de soin permettant de proposer un accompagnement global de la naissance, que ce soit en plateau technique, au sein des futures maisons de naissance ou à domicile.
Récemment deux consœurs exerçant à domicile ont été jugées par leurs pairs et interdites d'exercice, l’une pour 3 ans dont 6 mois avec sursis, l’autre de façon définitive.
Au vu de la lourdeur des sanctions, on imaginerait de graves complications maternelles ou fœtales. Et notre profession ne pourrait alors que se féliciter d'une justice ordinale impartiale.
Pourtant, les femmes et les enfants suivis par ces praticiennes sont en bonne santé.
Aussi l'ANSFL déplore la sévérité de ces jugements.
La pratique de l'accouchement à domicile répond à une demande des couples et ne doit pas être ostracisée.
Nous souhaitons un dialogue constructif avec l'ensemble des professionnels de santé concernés afin de permettre un réel travail en réseau.
La lourdeur des condamnations de nos consœurs démontre que tout reste à faire.