La CNEMa (Confédération Nationale des Enseignants en Maïeutique) a initié un travail autour du sujet du statut Maître de stage universitaire (MSU), en lien avec l’ANSFL et l’ANESF.
Deux textes de lois alimentent nos réflexions :
La LOI n°2023-29 du 25 janvier 2023 - art. 2 « Les étudiants de deuxième et de troisième cycles de maïeutique peuvent être autorisés à effectuer une partie de leurs stages pratiques auprès de sage-femmes agréées maîtres de stage des universités, dans des conditions fixées par décret.
Les conditions de l'agrément des sage-femmes agréées maîtres de stage des universités, qui comprennent une formation obligatoire auprès de l'université de leur choix ou de tout autre organisme habilité, sont fixées par décret en Conseil d'Etat. »
L’arrêté du 3 juillet 2024 encadre les sages-femmes hospitalières accueillant les étudiant.e.s du 1° cycle (cf artickle 10) . « L’équipe pédagogique entretient le lien avec les équipes d’encadrement sur le lieu de stage et promeut la formation des maîtres de stage.
Sur chaque lieu de stage, le responsable de la structure d’accueil ou son représentant coordonne les activités des étudiants durant le stage. Il désigne un maître de stage qui accueille et encadre l’étudiant. Il met en œuvre les activités pédagogiques adaptées à la construction des compétences à acquérir par l’étudiant et à son évaluation. »
Selon l’enquête CNEMA, 66,5% des SFL accueillent des étudiants sages-femmes de différents niveaux avec une prédominance pour le deuxième cycle. Cependant plus d’une sur deux accepte des étudiants de 1er cycle. Le taux d’accueil est plus important dans des cabinets de groupe.
40% des SFL accueillent aussi d’autres étudiants en santé.
Près de 89% des sages-femmes libérales seraient prêtes à suivre la formation de MSU.
Fortes de tous ces constats, et l’arrêté de juillet semblant inclure les hospitalières dans ce statut MSU (ce qui répond parfaitement à la demande des étudiants), nous décidons de créer un document incluant tous les types d’activités. L’ANSFL y apportera son expertise de terrain au niveau libéral.
Cette stratégie qui consiste à avancer ensemble : enseignant.e.s, étudiant.e.s, coordinatrices, salarié.e.s, territorial.e.s, et libéral.e.s est un beau reflet de l’union de notre profession, élément majeur en préambule des travaux ministériels à venir.
A suivre !
Eliette Bruneau